Quels sont les inconvénients rencontrés avec un vélo électrique ?

Par andd

Réchauffement climatique oblige, des millions de personnes à travers le monde souhaitent revenir à des solutions plus économes et moins polluantes pour se déplacer. Justement, le vélo électrique a été conçu pour remplir ce rôle. Cette belle invention est un moyen de déplacement de plus en plus populaire dans les grandes métropoles européennes comme françaises. Même si ses avantages pour la protection de l’environnement ne font l’objet d’aucun doute, il faut savoir que ce véhicule n’a pas que de bons côtés. Voici les gros inconvénients du vélo électrique dont vous devez avoir connaissance avant d’en acquérir un.

inconvénients vélo électrique

Un prix très élevé

Le tout premier inconvénient que l’on relève concernant le vélo à assistance électrique (VAE) est son prix énorme. Il est quatre à cinq fois plus élevé que celui d’un vélo classique. Ce qui coûte aussi cher sur un vélo électrique est sans doute l’équipement qui l’accompagne (casque, antivol, gilet fluo, etc.). Cela est sans compter tout ce que vous devrez dépenser en recharge pour faire avancer votre vélo. Comme investissement de départ, il faut prévoir entre 1000 et 3000 euros pour pouvoir s’offrir un vélo à assistance électrique performant.

L’achat d’un tel moyen de déplacement reste tout de même moins couteux que celui d’un véhicule ou d’une moto. En plus, vous pourrez profiter d’une subvention de l’État s’élevant à 200 euros pour votre acquisition. De leur côté, les actifs du privé peuvent bénéficier du forfait de mobilités durables qui s’élève à environ 700 euros/an pour l’utilisation de ce véhicule. En somme, acquérir un VAE constitue une très grosse dépense certes, mais cela en vaut tout de même le coup surtout si vous l’achetez sur un site comme https://www.electric-ride.fr/ qui ne retient que les meilleurs rapport qualité/prix du marché.

Un poids encombrant

Un autre problème avec le vélo à assistance électrique est son poids imposant. Contrairement à un mélo mécanique, le modèle électrique dispose d’un moteur et d’une batterie. Ces deux éléments pèsent assez lourd (plus de 10 kg), ce qui amène le VAE à un poids d’environ 20, 25 kg, voire plus selon les modèles. Un tel poids n’est qu’une gêne pour le cycliste qui ne recherche qu’une chose : la vitesse.

Le plus difficile avec un moyen de transport qui pèse aussi lourd, c’est de le déplacer. Si vous vivez dans un immeuble sans ascenseur, vous aurez du mal à le porter pour monter les escaliers. C’est pareil lorsque vous devez franchir un obstacle en roulant avec votre engin. Par ailleurs, si vous optez pour un VAE pliant, vous devrez à chaque fois déployer une certaine force pour le plier en deux avant de le ranger. Faites donc attention avant de faire votre choix à l’achat.

Un entretien régulier

Comme une voiture, le vélo à assistance électrique est un véhicule qui nécessite de d’entretien. Un contrôle régulier est requis afin d’en vérifier l’état et optimiser ses performances. Il est conseillé d’y veiller afin de pouvoir anticiper chaque panne. Cela vous évitera de vous retrouver à devoir faire avancer un vélo de plusieurs kilos, à la seule force de vos jambes et cela est loin d’être facile.

Notez également que faire réparer ou remplacer un accessoire de vélo électrique reste une tâche parfois très compliquée. Ceci, parce que la plupart des vélos ne sont compatibles qu’avec un type précis d’accessoires. Ce sont tous ces aspects négatifs qui font du vélo électrique, une solution de transport assez contraignante. Veillez aussi à bien conserver les garanties de votre vélo et à toujours vous diriger vers des professionnels pour faire réparer votre vélo. Vous risquez sinon de vous retrouver avec des dégâts importants et parfois irréversibles.

Une faible autonomie

Le vélo à assistance électrique est un appareil qui nécessite du courant électrique pour avancer. Vous devez donc bien le recharger si vous ne voulez pas tomber en panne en plein déplacement. La contrainte ici est que vous devez avoir en permanence sur vous un câble de recharge, ce qui peut être bien encombrant. Cela est sans compter que ce ne sont pas à toutes les stations, que l’on retrouve les sorties de courant adéquates pour recharger son vélo électrique.

D’un autre côté, il n’est pas facile de faire durer l’autonomie d’un VAE dans la mesure où chaque accélération ou virage pris peut puiser encore plus dans les réserves. La manière dont vous roulez avec votre engin influe en effet sur la consommation de la batterie. Vous pouvez donc avoir rechargé pendant toute la nuit, mais vous retrouver à court de courant après seulement 10 km.

Une maniabilité réduite

Le vélo à assistance électrique offre en effet beaucoup moins de maniabilité qu’un vélo classique. Il n’est pas assez vif et accommodant. Vous aurez l’impression d’être au guidon d’une mobylette sans pouvoir aisément en contrôler la direction. Cette contrainte est encore plus frappante sur les vélos électriques dont la batterie est installée en tube diagonal. Le rayon de braquage n’en est que plus grand et il devient beaucoup plus difficile de pouvoir tourner le guidon.

Ce type de vélo est déconseillé aux sportifs qui sont à la recherche de flexibilité. Vous aurez parfois besoin de mettre vos pieds à terre pour tourner le vélo dans la bonne direction et ne pourrez même pas réaliser des blocages simples de la roue arrière. Le VAE n’est donc pas la solution idéale pour les professionnels qui souhaitent participer à des évènements sportifs ou même de simples cyclistes qui recherchent souplesse et agilité.